Pourquoi l’Irlande du Nord est séparé de l’Irlande du Sud ?


La guerre entre religions a fortement impacté la séparation de l’Irlande. En effet, une partie du pays était favorable à la domination anglaise. L’autre était pour l’indépendance totale, d’où la séparation. Cette dernière a eu de graves conséquences sur le pays.

Les raisons de cette séparation

Depuis 1801, avec la signature de l’Acte d’Union, l’Irlande est gouvernée par le Royaume-Uni. Cet accord historique a vu l’union du Royaume majoritairement catholique d’Irlande avec le Royaume – Uni majoritairement protestant, qui était déjà composé de l’Angleterre (qui comprenait à l’époque le pays de Galles) et de l Écosse. Déjà très répandue en Irlande, l’attitude anti-britannique va alors s’intensifier, culminant en 1916 avec l’insurrection de Pâques, qui conduira au déclenchement de la guerre d’indépendance en 1919. Au terme d’un long conflit, les autorités britanniques décident finalement de partager l’île en 1921. Une majorité de protestants et une petite minorité de catholiques vivent ensemble dans la région nord – irlandaise de l’Ulster.

La République indépendante d’Irlande est située dans le sud et est principalement peuplée de catholiques. Ainsi, l’Irlande est considérée comme ayant deux législatures, l’une à Dublin et l’autre à Belfast. Il existe encore des reliques de cette duplication législative si vous ne voulez que visiter à Belfast. Les nationalistes catholiques, cependant, n’ont pas accepté cette division. D’autre part, la majorité des protestants d’Irlande du Nord considèrent les catholiques comme des terroristes potentiels et les relèguent au statut de citoyens de seconde classe, ce qui exacerbe la discrimination économique, sociale et politique.

Les conséquences de la partition

Le début d’une guerre civile de 30 ans en Ulster entre les unionistes favorables au rattachement à la Grande – Bretagne et les républicains favorables à la réunification des deux Irlandes ont été marqués par la répression impitoyable d’une manifestation pacifique organisée par la NICRA à la fin des années 1960.

L’épisode « Bloody Sunday » ou « Single Sunday » de 1972 de cette période appelée « Troubles » fait partie des épisodes les plus violents de cette période. Le 28 janvier, alors qu’ils manifestaient dans la ville de Derry contre une loi autorisant les militaires à procéder à des détentions arbitraires, trente-huit catholiques sont tués par des parachutistes britanniques.

Afin d’influencer la politique du gouvernement britannique envers les prisonniers politiques, le Sinn Féin (un parti républicain d’Irlande du Nord) commet plus d’actes terroristes. Lorsque Margaret Thatcher est apparue à la convention du parti conservateur en 1984, une attaque survenue à Brighton a servi de catalyseur à son rejet de tout compromis sur la question.